Cette année, mes vacances d’été pouvaient presque se compter en mois ! Six semaines de congés se profilaient, me promettant, outre des voyages splendides en Irlande et à Stockholm, de nombreuses heures de lecture. Des heures à mettre à profit, donc, pour essayer d’alléger (un tout petit peu) cette PAL qui ne cesse de se goinfrer de nouveaux romans, tous aussi tentants !
C’est ainsi que je me suis imposée une PAL d’été, celle à laquelle je ne devais (presque) pas déroger, durant ces six semaines. Elle se trouve en illustration ci-dessus. Je vous en présente les différents titres, avec un petit avis sur chacun, en attendant qu’un billet de blog se fasse dans les prochains jours, pour les plus marquants :
- No home, de Yaa Gyasi
Roman acheté sur un coup de tête, pour son histoire et, il faut l’avouer, sa superbe couverture, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’histoire de ces deux femmes sœurs sans le savoir, et ce que deviennent leurs descendants, au fil des générations. tout part de deux jeunes femmes noires, dans un pays d’Afrique, l’une mariée à un colon blanc, l’autre vendu comme esclave, et en partance pour l’Amérique.
Un récit riche, même si parfois on aimerait rester plus longtemps avec certains personnages, selon leur génération, et leur histoire de vie. - Une promesse, de Sorj Chalandon
Un roman encore à découvrir, dans la bibliographie plus ancienne de cet auteur que j’adore (vénère). Un roman que Sorj Chalandon m’avait recommandé de lire quand j’aurai le temps, pour m’en imprégner pleinement. Il y est question d’amitié, de mémoire, de deuil… Un roman sensible, et superbe. Différents de ceux que j’avais déjà lu de Sorj Chalandon, et qui est à lire, en effet, bien calé au calme sur son canapé, ou dans son lit, pour suivre ce groupe d’amis se rendant, à tour de rôle, dans cette maison d’un village de Mayenne.
- Ce regard en arrière, de Nuala O’Faolain
Lecture de vacances, durant ma virée irlandaise. Je tenais à lire ce recueil de chroniques de la journaliste irlandaise, aujourd’hui disparue. Des chroniques intelligentes, mordantes parfois, et toujours d’actualité, parfois, selon les thèmes abordés. Cette journaliste savait retourner les idées reçues, par des textes de quelques pages, qui vous faisaient voir les choses parfois d’une autre manière. des articles écrits avec une plume que j’aimerai lire moi-même dans la presse, aujourd’hui. - L’amour sans le faire, de Serge Joncour
J’ai découvert cet auteur avec Repose-toi sur moi, l’année dernière (un coup de cœur !), et il me tardait de lire ce roman que l’on m’avait conseillé à plusieurs reprises. Et le charme a opéré, peut-être un peu moins qu’avec son dernier roman, mais l’esprit et l’écriture m’ont une nouvelle fois conquis.
Serge Joncour sait parler des gens simples , si l’on peut dire. Il y a cette façon de parler des gens de la terre qui me fascine et qui m’émeut car j’ai l’impression qu’il parle de ce que j’ai connu, dans mon enfance à la campagne. Pour faire court, ses personnages font vrais. Et ça, c’est un bonheur ! - Victor Hugo vient de mourir, de Judith Perrignon
Une lecture mitigée, la première de l’été, qui est très vite devenue longuette. Il y a temps de choses à dire ou qui ont été répétées à l’envi sur Victor Hugo. Parler de sa mort, et de l’hommage national qui a suivi, était une approche intéressante, et qui permettait de voir l’image que cet auteur avait, de son vivant.
Mais je ne sais pas trop, finalement, ce que j’avais encore les mains : un roman ? Une fiche Wikipedia augmentée en roman de plus de 160 pages ? Si, dans le fond, les éléments historiques étaient riches à découvrir (ou relire), l’écriture m’a laissée froide, étrangère au contenu. Dommage !
Modifications de programme et absents
Et là vous me dîtes : « Il y a d’autres livres dans cette PAL ? » Alors oui, je confesse, je n’ai pas tout lu.
Pour le deuxième été consécutif, je n’ai pas lu City on fire de Garth Risk Hallberg, car il est lourd dans une valise, et trop gros à lire, quelques jours avant la rentrée littéraire (on s’excuse comme on peut !), ni Au revoir là-haut de Pierre Lemaître (à lire quand même avant la sortie ciné), ni même Eureka street de Robert McLiam Wilson, faute de temps.
Il y a eu quand même une modification, le Jussi Adler-Olsen cédant sa place à Au cœur de l’été, de Viveca Sten. Un changement opéré pour lire un roman suédois à Stockholm (sans imaginer que j’allais voir l’auteur, le jour de mon anniversaire, sur l’île qui sert de cadre à ses romans !).
Et enfin, tout juste avant ma reprise, j’ai dévoré Le jour d’avant, de Sorj Chalandon. Un été qui m’a donc permis de lire 7 romans, rien que ça, soit environ 2 400 pages tournées durant mon été 2017. Et ça, c’est du bonheur !
Et vous, avez-vous lu certains de ces romans ?
De belles lectures ! Tu as bien eu raison de faire quelques petits changements pour t’adapter au lieu de tes vacances…
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Ce changement en valait la peine en plus. Ce n’est pas tous les jours que l’on a une dédicace d’anniversaire par l’auteur du livre que l’on lit ce même jour !
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Je n’ai lu aucun de ces romans mais, tiens comme c’est bizarre, quelques uns sont dans la PAL, décidément cette PAL, j’ai parfois l’impression d’avoir chez moi plus de livres à lire que de livres lus 😉 ! Bref, tu as bien « travaillé », et je te félicite !
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Roh merci 😊 et tu peux être rassurée, ma PAL à certainement plus de livres à lire que de livres lus… on ne s’en sortira donc jamais
Si tu veux pour info, j’ai une lecture commune de « Au revoir là haut » pour le 20 octobre, avant la sortie du film au cinéma, avec Élodie, si ça te tente
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Bilan d’été tout-à-fait honorable ; j’avais vu sur FB l’épisode « Viveca Sten », c’est quand même fort de café cette histoire et tellement chouette 🙂
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C’est clair ! J’étais tellement surprise moi-même que je n’ai même pas pensé à lui proposer de faire une photo 😕 mais le souvenir est déjà très beau !
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Finalement, tu en as lu pas mal de ta PAL prévue.
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Oui je suis assez contente… et frustrée de ne pas avoir encore lu « City on fire »
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